Bresil

BRESIL 

2007

Salvador - Rio - Iguazu - Buenos Aires

Photos du Brésil ou de Buenos Aires

Autant aller droit au but, on ne va pas trouver de l'extraordinaire au Bresil, ni de reelles decouvertes gastronomiques (mis a part leurs succulents jus de fruits et les petits-dejeuners qui restent inoubliables). En revanche, faire le deplacement pour les gens, c'est pour ca que l'on vient au Bresil !

D'ailleurs et a ce propos, je ne recommanderai jamais trop — et surtout a nous les Francais — d'aller au moins une fois dans sa vie en Inde et au Bresil : cela permet sinon de prendre de la distance et de changer - un petit peu, ou un petit peu plus - son rapport a la vie. De saisir et de constater qu'il y a d'autres facons d'etre, d'autres facons de vivre et/ou de voir la vie, de vivre la vie.


BAHIA

J'arrive tard le soir a Salvador**, je ne veux pas passer la nuit en ville, pas tout de suite, et pars immediatement pour Praia do Forte en taxi, avec le reve de dormir au bord de la mer, de me reveiller au doux son des vagues. 
Le taxi me depose tard dans la nuit dans le seul hotel du coin qui est en bord de mer, je dormirai au son des vagues, oui, c'est sur. Mais au reveil, la deception est quand meme au rendez-vous. Ce n'est pas franchement l'epoque du grand soleil et la plage de reve a laquelle j'aurais pu m'attendre dans le nordeste n'est pas franchement devant mes yeux... 
Du coup je ne pousse pas plus au nord jusqu'a 
Imbassai ou Diogo, malgre les commentaires du Routard... (qui rejoignent ceux de Praia do Forte)

Mais ne soyons pas pessimiste, car il y a un mais, si je me rendrai compte que je paie cher la chambre, le petit-dej est un rendez-vous qui me surprend et m'enchante. Oui, les petits-dej sont vraiment excellents au Bresil, avec leurs jus de fruits frais. Excellents et copieux. 
Je fais donc la decouverte du Bresil au son du petit-dejeuner et de la qualité de l'accueil que me reservent les proprietaires de l'hotel. Je me rendrai vite compte que ceci fait le Bresil, l'accueil, la grande humanité des gens, leur facon de voir la vie, leur facon de vivre leur vie, et de la vivre ensemble.

Donc m'apercevant que je me suis collé dans un trou des mon arrivee au Bresil, je ne compte pas mon reste et m'en vais prendre le prochain bus pour Salvador. 

Salvador de Bahia**

C'est assez vite fait en fait, j'arrive avec les bons conseils de la franco-bresilienne de l'hotel, et prends leur fameux 'elevador' pour me retrouver dans la ville haute de Salvador. 
La, pas de bol, ou coup de bol, il y a une competition internationale de Capoeira ce week-end la, et l'auberge a laquelle je pensais est pleine. On me redirige vers une autre, et sur le chemin, au nez, je rentre dans une pousada. La encore, personnel super sympa, une belle chambre au dernier etage, apparement calme, je ne vais pas plus loin et me pose ici. 
En dejeunant le midi, 2 jeunes allemandes passent par la et s'arretent pour voir la carte. Je suis en train de manger un plat de poisson typique, et elles me demandent si c'est bon. Le serveur etant la, je ne peux pas trop repondre franchement, et leur dit que "ca va". En fait c'est pas terrible du tout - le Bresil doit compter 5000 km de cotes, et ils sont pas foutus de faire du bon poisson !!?? 
Donc on finit par papoter, et on sympathise. On passera les quelques jours suivants ensemble, je les suivrai pour Morro de Sao Paulo. 


C'est un voyage qui commence bien, le ton est donné : ce voyage ne sera pas solitaire comme c'a ete (trop) le cas pour d'autres. 
Donc, pour donner une image, un rendu de Salvador, le 1er soir on assiste a des demonstrations de Capoeira dans le centro historico**. Pendant que mon attention est captivee par cette belle prestation, je ne sais pas trop pourquoi, mais je mets la main a ma poche de pantalon (la poche de coté ou j'ai betement laissé carte de credit et passeport). Pour la 1ere fois de ma vie celle-ci est ouverte. Le gars a coté de moi n'y etait certainement pas completement etranger. Coup de bol pour le reflexe intuitif, mais qu'est-ce que je fous a sortir avec mon passeport sur moi??? Je ne fais jamais ca...

Donc voici les debuts avec Salvador, de reputation dangereuse, enfin c'est tout le Bresil qui est comme ca, je prends la preuve en pleine gueule. Coté dangerosité, il faut savoir que le jour ou nous partirons en catamaran pour Morro de Sao Paulo, j'aurais une altercation avec un gamin de 8 ans alors que j'attendais les filles avec tous nos sacs, sur le bord de la route, pres du port. Un gamin de 8 ans... 
Un gamin de la rue qui commencait a etre un peu lourd et surtout a etre un peu trop pres de nos sacs, je lui ferais comprendre par la force de mes mains alors que mes mots ne suffisaient plus, et le voila qui s'enerve quand je le touche, s'emballe et devient tres agressif. Il finira avec un caillou (un gros) dans la main, apres que je lui aie montré mon poing bien devant ses yeux en lui demandant si c'est ca qu'il voulait.  
je ne savais plus trop comment faire avec tout ce concentré d'agressivité en face de moi, agressivité de 8 ans, moitie haut comme moi, alors que je me disais que je pouvais lui faire tres mal a ce gamin si je voulais. J'aurais meme pu le lancer en l'air tellement il etait gros, avec un seul bras, mais je n'allais pas ceder a la violence avec un gamin de 8 ans, je ne pouvais pas, meme aussi agressif !! Et c'est alors que la femme qui vendait les billets du bateau, qui avait du reperer l'embrouille est arrivee, elle a parlé avec lui, et il a fini par lacher l'affaire (et le caillou). 
Ouf, je sais pas comment ca aurait fini sinon. 

Enfin bref, Salvador (et le Bresil) c'est aussi une mentalite differente, une maniere de vivre differente. Un soir ou l'on prenait un verre dans un bar en exterieur, je repere une table d'amis ou il y avait une fille en short (avec un short de plage) assise en face d'un gars en costume cravatte - et il n'y a aucun soucis pour sortir avec un short de plage le soir, ou melanger les styles. Ca ne me surprend pas, mais je note juste que je n'ai certainement jamais vu ce genre de composition en France.

A part ca, je ne vois rien de tres particulier ou de tres elogieux a dire a propos de Salvador. C'est la capitale de la Capoeira, ok, mais je ne vois pas trop ce qu'il y a d'interessant a voir ou a faire dans cette ville aux mille eglises, a part le monastere San francisco**, qui lui vaut vraiment la peine d'etre visité. Pour le reste... libre a chacun de penser ce qu'il veut, et d'aller voir ce qu'il veut.

Idem pour l'ile d'Itaparica, j'y ai passé une journee, en velo, et l'ile est bien trop grande pour le velo, les plages quasi inexistantes pour ce que j'en ai vu, et ai meme regretté de m'y etre baigné au vu de la pollution qui doit etre celle de cette region. Par instinct je n'avais pas mis la tete sous l'eau, ce qui ne m'arrive jamais. J'y ai mangé un plat de poisson aussi mauvais que dans le reste du pays. 
Donc moi qui pensais revenir passer une journee ou deux dans le coin avant de reprendre mon avion, il va falloir que je change mes plans (mais je n'en suis pas encore la).

Morro de Sao Paolo*

Apres avoir passé 2 jours a Salavador, nous partons donc pour Morro de Sao Paulo, en catamaran. 
C'est rapide, et tres facile depuis Salvador.

On tombera bien avec cet italien qui vit avec son amie argentine sur l'ile. Sa pousada est propre et confortable, ainsi que bon marché (enfin comme toutes les pousadas de l'ile). 
Alors, que dire de cette ile... 

Si on est a, ou sur le chemin de, Salvador, il serait bien idiot de ne pas y passer. Par contre, si on est habitué a de merveilleuses plages de sable fin, et blanc, avec une eau limpide qui n'attend que vos petits pieds delicats, il n'y a pas de quoi sauter en l'air. 
Il y a de la maree, et le probleme est qu'il y a plein de gros rochers dans l'eau, au bord des plages. Donc c'est pas frachement l'ideal pour se baigner. Au nord-ouest de l'ile, il y a une plage accessible a pied le matin (a maree basse), et on peut rentrer en bateau. Il y a une falaise avec de la terre ocre, qui rajeunit et rafermit la peau :) 
Mais la plage n'est pas top du tout, l'eau pas du tout limpide, mais ce n'est pas desagreable. Au retour on passera a pied dans les terres, et traverserons les villages ou vivent les locaux. Ca permet d'avoir un meilleur apercu de ou et comment vivent les indigenes de cette ile. Un peu different de la zone touristique.

Le lendemain on partira a pied pour faire une grande balade, un "jungle tour". Les filles s'en souviendront... 
En fait la carte n'etait pas a l'echelle, et on se retrouve a marcher pendant des heures, pres de 5h peut-etre, pour enfin arriver de l'autre coté de l'ile, apres s'etre fait prendre en stop par un 4x4 qui passait miraculeusement par la. 
Moi je ne regretterai pas du tout, car malgre le manque de soleil, je ne pouvais passer a coté d'un petit bain, dans une belle plage avec de l'eau sans caillou et un sable de bien meilleure qualite. 
Les filles n'e profitent pas, en fait elles commencent a avoir serieusement la trouille, car la route a ete bien plus longue que prevu, et il ne fait pas nuit tard dans le coin. Ah ces filles, de reelles aventurieres ;)

Donc apres moultes reflexions sur les choix et les options, on prend le chemin du retour via le meme chemin. On n'oubliera pas de se tromper une fois de chemin, pour arriver a un cul de sac et devoir faire demi-tour. Mais que d'aventures, que d'aventures ;) 
Bon, finalement, apres m'etre certainement fait insulter une bonne dizaines de fois en pensee, apres une heure ouo deux de marche, un tracteur bourré de touriste viendra sur notre chemin, pres d'un petit aerodrome. Hop, sauvés (ou sauvees!).

Enfin bon, en discutant avec les gens du coin, je m'apercevrai qu'il y avait 15 km (quand meme) juste pour aller a l'autre bout de l'ile.

Pour cloturer l'histoire, j'aurai droit a une petite altercation avec le chauffeur du 4x4 qui nous avait pris en stop cette apres-midi la, car je l'avais envoyé un peu chier quand il voulait nous demander de l'argent pour le "lift". C'est que pas de bol il se tenait la, a deux pas de la pousada. Bref, je lui fait comprendre gentiment et de nouveau qu'il n'aurait rien de moi, et que c'est quoi ces facons de prendre les gens en stop et de demander de l'argent ensuite... Ah, pas toujours facile Ivan, y a des trucs qui passent pas. Je ne lui payerai meme pas un coup a boire, il ne le merite pas.

Enfin, on finit par passer notre dernier jour tranquillement au bord de la plage, avant de se separer pour continuer chacun et chacunes notre route vers le sud : elles en direction de Rio par la cote, moi vers Itacaré, sur la cote aussi, mais un peu moins loin ;)

Mais ce que je retiendrai surtout de Morro, c'est cette soiree ou on buvait des caipirinhas sur la plage, ce gars qui tenait la petite roulotte, et qui nous a "tocé" de la guitare en chantant, pour nous. Bossa sur la plage, le soir, avec ce gars qui etait si sympa. ca c'est un excellent souvenir, ca c'est le Bresil. il faut venir pour tater de ce style de vie, vraiment.

Itacaré** (lheus)

Bon plan de Morro, le couple qui tient la pousada ou nous restons, un italien et une argentine, me donnent tous les conseils pour la suite du voyage. En bref, ca donne que sur la cote d'ici a Rio, il n'y a pas grand chose d'interessant a part Itacaré** qui est LE spot de surf du Bresil - et ou il y a de "good vibes » - et Trancoso qui est connu comme tres tres roots, pres de Porto Seguro. 

Pour le reste de la cote nord, l'italien me recommande seulement Porto Galinhas pres de Recife, Joao Pessoa, [...] eventuellement pres de Natal, et, bien sur : Jericoacoara(***)
Il me deconseille par ailleurs fortement Fortaleza qui, me dit-il, est connue pour etre la ville des putes.

Eh bien moi j'ai beaucoup aimé Itacaré. Oui, beaucoup - faut dire que j'y etais en periode creuse. 
C'est un endroit ou il n'y a, encore une fois, rien de grandiose, mais on s'y sent bien. Je veux bien croire qu'on y ressent les good vibes dont ce gars m'a parlé, et j'en profite meme pour prendre 
ma premiere lecon de surf :) 
Et puis, un soir, au detour d'un repas (hyper copieux), dans un resto tres sympa avec des serveuses qui arretaient pas de se marrer, je decouvre la voix de Marisa Monte ! 
La, ma vie a changee, ou presque, et une fois de plus! Je crois que je n'avais jamais decouvert tant de musique d'un coup qu'au Bresil. Vous avez deja entendu ca vous, une voix comme si vous l'aviez toujours connue ? Une voix comme si elle faisait partie, comme si elle avait toujours fait partie de vous ?
J'attendrai d'etre a Buenos Aires pour faire le tour des magasins de disque pour les acheter moins cher et a la fin du voyage, et rentrerai avec pas moins d'une bonne trentaine de CDs dans mes bagages.

Porto Seguro - Trancoso

MINAS GERAIS

Belo Horizonte* (Ouro Pretto)

Ne voulant pas passer des heures et des heures pour rejoindre Rio, je prefere prendre l'avion. 
Une escale a Belo Horizente pour rejoindre Ouro Pretto le soir est une bonne idee : ca vaut le coup d'oeil. 
Deux jours peuvent suffir pour decouvrir le coin, et j'ai bien apprecié les petites ruelles pavees d'Ouro Pretto. Si la visite de la mine n'est en rien comparable a celle de Potosi (en Bolivie), on peut imaginer la durete de la vie des esclaves qui y ont passe leur vie! 
J'ai particulierement apprecié le musee des minereaux, ou il y a de magnifiques topazes. 

En revanche le depart est un peu plus difficile. On n'a pas le choix et il faut repasser par Belo Horizente pour rejoindre Rio, car il n'y a qu'un bus par jour qui permet de couper, et il est plein. 
En fait c'est mercredi, et demain c'est le debut d'un long wek-end de 4 jours pour la fete nationale. J'aurai meme de la chance de trouver une place pour Rio, la derniere de tous les bus de ce jour la. 
Je n'aurai donc et heureusement qu'une nuit a passer dans cette grosse ville de BHZ, le temps d'aller un coup au cine, voir un film bresilien sur les favelas de Rio - par le realisateur de "La Cite de Dieu" - film dont je ne comprendrai rien a rien, pas un traitre mot de bresilien... Y a pas a chier, le portuguais n'a pas grand chose a voir avec l'espagnol, surtout quand il est parlé dans les favelas.

Etat de RIO

En fait, pendant les premiers jours et meme jusqu'a arriver a Rio, je n'arrivais pas a me representer ce que pouvait bien etre "un Bresilien". Je n'arrivais pas a formaliser, a me faire une representation du bresilien. 
Et puis, c'est a Rio que j'ai commencé a pouvoir repondre a cette interrogation. 

Les bresiliens sont tres differents a Rio ou dans le Nordeste. Dans le nord, la pauvrete est bien presente et il y a beaucoup de noirs, descendants des anciens esclaves africains. Et a Rio les gens sont plus blancs, et bien plus eduqués. On parle anglais, et bien sur, il y a les favelas. 
Alors c'est a partir de Porto Seguro que j'ai pu commencer a voir des bresiliens avec la peau matte mais pas noire. Mais il y en avait peu. 
Les bresiliens sont en fait un peuple tres mixé, tres melangé entre europeen et africain. Il a du y avoir beaucoup de melanges, et ca donne d'assez bons resultats. On dit qu'il n'y a pas de differences selon la couleur la peau (sauf dans les classes riches), mais une tres forte et tres presente distinction selon le niveau social.

Oui, il faut savoir que je n'avais jamais vu un pays ou les classes sociales sont aussi marquees, aussi flagrantes - on va tout de suite penser a l'Inde, mais ce n'est pas une question de religion ou de culture, c'est ancré dans leur histoire, et le bresil n'est pas un pays pauvre. C'est un pays ou il y a beaucoup de pauvres, et peu de riches, quelques classes moyennes, mais comme toujours en Amerique du sud, un autre pays ou les richesses sont mal, tres mal reparties.

Rio de Janeiro***

Mais qu'il est beau ce Pao de Acucar :)

Entre Corcovado** et Pao de Azucar***, c'est vrai que si on ne peut pas dire que Rio soit une belle ville, en revanche son cadre est simplement magnifique.

Pour etre franc, je suis resté bien 1 heure en haut du pain de sucre, au 2e etage, tellement la vue est exceptionnelle. Vu d'en bas, je trouvais ca moyen, le telepherique qui permet d'y monter est tres moche et denature completement l'endroit. Mais une fois qu'on est dessus, la vue qui y est revelee est epatante, honnetement. 
Si epatante que ca m'en donne l'envie de faire un coup de saut en parachute au-dessus de la ville. Malheureusement les prix sont un peu exageres et je m'en passerai en me consolant en me disant que j'aurai droit a une belle vue depuis le ciel lors du decollage en avion. La encore, pas de bol, je repartirai en bus, et ne repasserai pas par Rio lors de mes transferts.


Pour le reste de la ville, on m'avait recommandé une auberge a Copacabana, mais je n'ai ni aimé l'ambiance, ni la petitesse propre au quartier (quartier hyper bruyant notamment). Si la plage vaut le coup d'oeil - puisqu'on y voit le pao de acucar et qu'elle est tres grande - preferez le quartier d'Ipanema** pour rester, un quartier tranquille ou on peut marcher sans crainte le jour et meme le soir (evitez en pleine nuit quand meme). De meme on pourra alors profiter de la plage, particulierement blindee les week-ends, mais la moins polluee de Rio (moi je ne  m'y suis pas baigné par exemple, j'ai preferé attendre les plages d'Ilha Grande).

Sinon quand on est a Rio on peut trainer ses bottes dans les differents quartiers, il y a des petits bars-restaurants en exterieur dans un coin autour du Lagoa, petits coins tranquilles avec musiciens bossa, et decouvrir la musique bresilienne, le style de vie des cariocas.
Il serait dommage de ne pas aller passer une soiree au 
Rio scenarium, un lieu superbe et mythique ou on peut ecouter de la tres bonne musique (en general) et danser toute la nuit - les caipirinhas sont bonnes egalement ;). J'ai eu la chance d'y aller un soir ou j'ai decouvert la bossa : un groupe epatant m'a scotché, et je suis resté a les regarder et a les ecouter pendant pres de 2 heures, c'etait superbe.


Ilha Grande** 

Bonne "idee" d'avoir rencontré ces allemands a Itacaré, ce sont eux qui m'ont recommandé de venir ici. On s'etait retrouvé dans un 4x4 ensemble, et je leur disais que si je n'etais pas non plus decu des plages du Bresil, je trouvais que c'etait loin d'etre fameux... 
La-dessus ils m'ont repondu qu'ils avaient adoré Ilha Grande, et qu'il y avait une plage magnifique avec sable blanc et eau claire. Alors oui, je confirme bien, la 
plage Lopes Mendes** est vraiment magnifique. Une vraie plage (enfin) qui vaut le deplacement en somme ;) 
En plus, le reste du site, la baie est vraiment belle. Et tout ca a quelques heures de Rio... Ah, encore une fois, si on avait ca a Paris ! (soupir)

Donc, bel endroit Ilha Grande, vraiment, tres bel endroit. 
Je recommande egalement la promenade du 
Pic de Papagaio* (qui n'est pas si facile et 5h de marche AR), ca monte un peu quand meme, au milieu de la foret, mais la vue vaut plus que la peine. 
En plus c'est bien un des rares endroits au Bresil ou on peut marcher dans la foret seul, et sans risque. 
Le reste des balades en bateau sont un peu classiques (tres classiques) a part le 
tour de l'ile en Fast Boat** - mais qui est (était) hors de prix (en 2007).

Sinon c'est etrange, car ici j'ai la sensation, quelque chose me dit que ce que je vis la est peut-etre l'un de mes derniers voyages. En solo, ou de ce type la du moins. 
Oui, je fais le calcul, et je me dis que j'ai voyagé a peu pres 1 an et demi ces 4 ou 5 dernieres annees (ce qui fait quand meme 30% du temps)

Donc oui, c'est bien le sentiment que j'ai. C'est vrai que j'ai beaucoup vu, beaucoup fait, et beaucoup voyagé ces 5 dernieres annees, beaucoup. Quand j'y pense, je ne me rends meme plus compte... Mais quand je fais le compte justement, et que je me repasse toutes les belles images, les belles experiences, les rencontres et autres petites anecdotes, ca en fait quand meme ! 
Mais c'est bien ce sentiment qui m'envahit : en realite j'ai envie d'autre chose que de parcourir le monde, seul, pour chercher ce que l'on peut avoir a portee de main ; peut-etre, un jour. Alors je me dis qu'il va falloir changer, encore. 
Mais avant ca, ou entre-temps, j'ai encore envie de connaitre le Laos, l'Argentine (Buenos Aires sera un excellent avant-gout), la Colombie.

Pour le reste, je crois que je n'irai pas seul, ou autrement.

Allez, un dernier coup de plage, et demain c'est le depart pour Sao Paulo via Paraty, l'ancienne cité de la route royale (apres avoir passé plus de 4 jours sur l'ile quand meme, preuve que ca vaut le deplacement).

Paraty* — Sao Paulo

Mouais, Paraty c'est touristique, mais de la a dire que ca vaut le detour... Bon, c'est sur la route de Sao Paulo, donc c'est dommage de ne pas s'y arreter, comme moi, quelques heures pour dejeuner, en attendant le prochain bus. 
Cependant, je pense que si on prend le temps de passer une nuit, et d'aller faire un tour en bateau, ca doit etre sympa. A voir.

A Sao paulo, je suis les conseils du guide qui sont : si vous n'avez pas le temps de vous meler a la vie paulista pour une semaine au moins, passez votre chemin. 
Je passerai donc mon chemin pour n'y rester qu'une nuit le temps de reprendre un avion le lendemain matin pour Iguazu. Mais vue de loin, cette ville immense et toute betonnee ne parait pas des plus attractive…

IGUAZU*** 

Les CHUTES D’IGUAZU*** ... la grande interrogation, a mon arrivee, etait de savoir si ca valait vraiment le detour. Ensuite on peut aussi se demander de quel coté c'est le "mieux", coté argentin, ou coté bresilien.

Puerto Iguazu**

J'arrive en debut d'apres-midi a l'aeroport de Foz do Iguaçu (toujours coté Brésil et apres m'etre fait voler mon couteau dans mon sac - oui il ne faut rien mettre dans les poches exterieures quand on met son sac dans la soute...), et la bonne nouvelle est qu'on peut facilement aller au parc en bus depuis l'aeroport, et qu'on peut aussi y laisser son sac dans une consigne (ceci est valable pour les 2 cotés du parc). Donc on peut facilement faire le crochet pour la journee, et repartir sans avoir besoin de resider dans cette salle ville de Foz. 
Toujours en me demandant si j'ai bien fait ou pas de faire le detour (il y a un certain cout avec l'avion), je commence la decouverte des 
chutes coté bresilien**. Alors, oui, quand meme, ca a de la gueule, pas mal du tout. Ce qui est le plus impressionnant, c'est le bruit.  
Apres c'est vrai que les chutes coté bresilien peuvent se faire en quelques heures.  
Et n'en deplaise aux bresiliens - bien desolé que je suis -, il n'y a aucune comparaison entre les chutes coté bresilien et 
coté argentin***. Rien que la garga del diablo*** (coté argentin donc) en impose d'elle-meme, largement. Et je ne parle pas du reste. 

Donc, on le comprend bien, une bonne approche consiste a commencer par la mise en bouche, coté bresilien, qui peut se faire en une petite demi-journee, pour ensuite bien prendre le temps de savourer le meilleur des chutes (a mon sens), du coté argentin. La, il est bon de prevoir la journee, pour bien prendre le temps de contempler, de se mettre dans l'ambiance des lieux, d'apprecier et d'avoir le temps d'apprecier a leurs juste valeur les chutes qui sont, il faut le dire, plutot charmeuses :) 
Prevoir un petit pic-nic sur l'ile est une bonne option egalement, il y a relativement peu de monde et l'ambiance y est bien plus calme que dans le reste du parc (il est vrai qu'il peut etre un peu difficile de trouver des lieux de pays, mais c'est possible). En plus la vue y est majestueuse.

Pour passer la nuit, le mieux est encore de faire escale a Puerto Iguazu, en Argentine. On peut passer tres facilement la frontiere d'un coté comme de l'autre, en bus ou en taxi, et autant de fois que l'on veut. Simple et rapide. Et si vous voulez vraiment bien manger a Puerto Iguazu, venez de ma part au restaurant "La Rueda" en demandant 'Hugo', le serveur. C'est la meilleure table de toute la region pour les parillas.

Apres, oui, il est vraiment regrettable que les gouvernements aient preferé en faire un parc d'attraction pour tourisme de masse plutot qu'un vrai parc national, et naturel, mais bon, cela pourrait etre franchement pire.  
Ca me donne envie de postuler comme responsable du developpement du parc, sur place j'avais vraiment plein de (bonnes) idees qui me venaient pour en faire un vrai parc national digne de ce nom, et a la mesure de la belle nature qui s'y devoile. Mais tout le monde ne l'entend pas de cette oreille. C'est un choix, toujours le meme, l'argent immediat, la rentabilite a court terme sans trop se casser la tete, ou etre un peu plus evolué, et vouloir faire quelque chose de mieux.


BUENOS AIRES 

Buenos Aires** est sans aucun conteste la capitale culturelle de toute l'Amerique du sud, et la ville la plus europeenne qui soit.

Deja, en arrivant, a l'aeroport, j'avais un bon feeling... Je crois que ces annees de voyage m'ont appris a mieux pouvoir me fier a mon intuition, a mon instinct, bien plus affiné maintenant. 
En plus c'est cool, je vais retrouver Guillaume et Manue ici. En fait Guillaume m'a donné l'adresse de son auberge, et je le rejoins dans le centre. 
Bon, le centre, mouais, y a de quoi sortir et acheter des choses, mais pour ce qui est de l'ambiance, rien ne vaut de rester a 
San Telmo**, un vrai quartier sympa, typique, avec du caractere et une bonne ambiance. On s'y sent bien. 
En cherchant un peu, on peut trouver une bonne petite auberge sympa dans ce quartier. Je logeais juste a coté d'une petite placette ou j'allais prendre mon cafe le matin (sur ce point, autant c'est bon d'etre en Argentine, autant les petits-dej ne sont plus ce qu'ils etaient au Bresil...). 
Donc meme pas la peine d'attendre quoi que ce soit des petits-dej inclus avec la chambre, faut se payer un vrai cafe dehors. Il y a aussi ces 
cafes notables**, ces vieux cafes qui ont ete renoves, super !  

J'ai eu un faible quand je suis rentré la 1e fois dans ce vieux cafe justement, quelques personnes prenaient un cafe dans la journee, du tango en fond, une ambiance un peu retro y regnait, des senteurs un peu disparues a Paris, un peu vieillottes quelque part, mais il y plane reellement quelque chose, et ce quelque chose me plait. 

Que dire d'autre sur Buenos Aires, a part que c'est une ville ou il faut aller. Les femmes y sont belles ? Oui, assez (meme si on est loin de la chaleur bresilienne). Vraie specialite, c'est vrai que leur viande est excellente, que c'est bon de manger dans une parilla*** (la viande cuite au feu), et on n'est pas en reste en quantité non plus. Le 1er soir, je dinais pres de l'auberge dans le centre, et deux femmes mangeaient pres de ma table, elles n'ont pris que de la viande, pas de legumes, et meme recommandé une petite portion des fameux lomos. Super bon.

Donc, jeudi soir arrivee a Buenos Aires, le lendemain je retrouve Guillaume a l'auberge, on part se balader entre le centre et San Telmo. Le soir, on retrouve Manue, la francaise d'Ilha Grande (vous vous rappelez?). On sort a San Telmo, et on se fait une soiree a la touriste, en mangeant dans un cabaret tango. Une partie du show est vraiment bien, l'autre terriblement pitoyable. La bouffe est moyenne, mais dans l'ensemble c'est quand meme bien sympa :) 
Nous finirons cette belle soiree dans une 
milonga**, selon les sources des cours de tango de Manue, des endroits simples, tres peu chers, ou l'on passe un bon moment, meme si l'on n'est pas au niveau pour danser le tango.

Le dimanche, c'est la foire de San Telmo**. C'est une foire a la brocante, mais il y aussi tout un tas d'artistes et de musiciens dans les rues. Super, c'est tous les dimanches, et c'est a faire, c'est tres sympa, il y a une vraie vie de quartier, et pas des pires (si on pouvait avoir ca a Paris). 
La veille, on etait allé faire un tour dans le quartier de 
la Boca. Il y a cette petite rue, le Caminito**, disons qu'on n'y reste pas trois ans, mais pour dejeuner et ecouter un peu  de musique, boire un verre, avec un arriere gout de tango, c'est tres loin d'etre desagreable. On y passera un bon moment, a ecouter ces petits vieux jouer de leur accordeon (le bandoleon).
Je me suis aussi fait embarquer pour un match de foot a la BJ (boca junior pour les ignares comme moi), bon, allez, ca se rate pas... Si si, photo a l'appui ;) 
A l'entree, pas si facile, il y a une vraie magouille pour les places, il ne reste que des places hors de prix de maniere officielle, et on est obligé d'acheter les places aux revendeurs dans la rue. La population est, comment pourrais-je dire, tres "boca", on ne peut pas dire que les visages respirent l'intelligence, voila tout. Coté match de foot, je suis surpris de voir la quantite de personnes dans le stade, le stade est plein en fait. Mais les mauvais cotés de "la chose", qu'on oublie certainement de dire quand on parle foot, les mecs qui pissent dans les escaliers - car ils ont surement trop bu de biere avant de venir - et l'odeur donc, ca je ne connaissais pas, pas super a voir, ni a renifler ! Ca pue les mecs. Ca pue, et c'est crade, desolé, mais c'est ca un match de foot.
On se retrouve tout en haut, on voit pas mal, mais on est loin. Il fait froid, il y a des courants d'air, j'ai le nez qui commence a couler, je m'ennuie car le foot n'a jamais ete pour moi source d'emotion ou du moindre engouement, je vais voir Guillaume, fan de foot lui, pour lui dire que je me casse. J'aurais tenu 20 minutes. 
Hop, je me depeche de retrouver un spectacle que j'avais reperé auparavant. je vous l'ai dit, Buenos Aires est la caiptale de la culture, il y a des dizaines de spectacles, concerts, shows, pieces de theatre etc chaque jour. Et celui-ci, tres experimental etait bien plus interessant et plaisant qu'un match de foot, et meme a la Boca, croyez-moi ;) 

Le samedi soir, on etait sorti manger a Palermo*, le quartier en vogue (depuis le crash financier de 2001). L'histoire c'est que suite a la chute économique du pays, un ensemble de personnes de ce quartier se sont mis a renover et a creer de la richesse en ouvrant des magasins chics dans ce quartier poupulaire. Resultat, un quartier residentiel classique et populaire s'est tranforme en quartier bobo avec des magasins tres chers mais tres beaux. Etonnant, surtout quand on ne connaissait pas comment c'etait avant, et qu'on decouvre l'histoire de ce quartier.  
Comme quoi c'est pas si complique de creer de la richesse, surtout dans les pays en voie de developpement. Ils sont un veritable creuset, tout le potentiel est la pour l'explosion de la pauvrete. Bien entendu j'exagere un peu, il est evident que tous les problemes de pauvrete et de misere ne vont se resoudre ainsi, mais c'est un bel exemple, et un bon debut pour enrayer la pauvrete. 
Je lis toujours ce livre "
80 hommes pour changer le monde", ce livre de deux jeunes etudiants en economie. Il faudrait que tout le monde lise ce livre, car c'est simplement la preuve, la preuve pragmatique que d'autres modeles autres que ceux que nous connaissons et mettons en oeuvre dans nos pays riches, existent, sont viables, et creent de la richesse sans appauvrir les pauvres (sans avoir pour seul but d'enrichir ceux qui le sont deja). Modele incongru dans nos societes, qui doit faire peur aux riches justement. Mais tout le monde a a y gagner, tout le monde, et c'est bien la non pas la demonstration, mais le sujet et la preuve par l'exemple que ce livre etonnant apporte.

Enfin bref, petit passage idealiste de volonte de changement et remise en cause des modeles existants tant lies a notre statut, ce qui ne nous empeche pas de continuer notre soiree, et d'arpenter le petit quartier de (...). Mais qui nous a recommande cet endroit !? 
(...) n'est autre qu'un quartier créé de toute piece avec bars et discotheques "branchés". Branché peut-etre, mais pas si facile de trouver un bar sympa pour prendre un verre... On finira sur une terrasse chauffee, a boire du champagne Mumm local - pas cher mais quel mal de crane le lendemain... - et de se finir dans une boite dont on nous avait parlé (
merci Guillaume ;)). Oui, je dis "chauffee", car on n'est que fin septembre, et c'est beau etre le printemps depuis quelques jours, ca caille encore pas mal a Buenos Aires. Il faudra que j'attende le dernier jour, pour enfin sentir les premieres chaleurs du printemps (octobre est une bonne periode pour aller a Buenos Aires). 
Ouais, vraiment pas terrible la boite, en fait rien de rien, qu'un decors exterieur, mais crade a l'interieur, meme le son est mauvais, et blindé de jeunes et tres jeunes, qui se tassent dans cet endroit on se demande pourquoi.

Bref, apprentissage des quartiers branches de la ville... Mais revenons au sources, aux racines, aux lieux qui me plaisent bien dans cette ville qui me plait tant.

Les jours suivants sont partages entre les petits plaisir de ce quartier de San Telmo (ou je loge et resterai jusqu'a la fin), les visites d'autres quartiers de la ville, comme le port renové, le centre, Palermo, les magasins de musique, et la ville de Cordoba* de l'autre coté du fleuve (en URUGUAY). Le soir, concerts de jazz, bossa, spectacle de Tango, et parillas :)

Je prendrai aussi le temps, avant de partir, de faire un saut chez Michel Angelo, pour le spectacle de Tango. Honnetement, c'est vrai que le show est pas mal, mais c'est un peu cher, un peu cher pour ce que c'est. Pour a peine 1h15 de spectacle, et avec du mauvais vin, certes a volonte, mais ils pourraient faire un effort. Alors est-ce que ca vaut vraiment le coup (?)

C'est vendredi, ca fait une semaine que je suis ici, et dans quelques jours c'est la fin de ce voyage. J'ai finalement trouvé un billet d'avion pour retourner pres de Salvador, d'ou j'ai mon billet retour. Je dis finalement car c'a ete laborieux : pas facile de trouver des billets bons marches pour retourner au Bresil en aller simple. Mais pour raconter un truc de drole, je prevois donc de la marge pour me rendre a l'aeroport, ou je me rendrai en bus (ce qui ne coute rien), mais heureusement, car arrivé a l'aeroport, quand je demande ou est le check-in de la compagnie... C'est rapé, je me suis rendu par reflexe a l'aeroport d'ou j'etais arrivé, mais c'est l'aeroport domestique. L'international se situe en dehors de la ville, et c'est loin ! Boum, pas le temps de trop reflechir, il faut prendre une decision, et sauter dans un taxi au meilleur prix, avec un peu de chance j'y serai a temps.  

Coup de chance, ca roule plutot pas mal, et en moins d'une heure et demi, ce bon vieux chauffeur de taxi m'y mene. Je ne raterai pas mon avion (non remboursable) cette fois non plus, et arriverai cette nuit a Recife, dans le nord du Bresil.


NORDESTE

Recife - Porto Galinhas*

C'est samedi, retour au Bresil, dans le Nordeste. J'arrive de nuit a Recife, a 1h du matin. J'avais pris le soin de reserver un hotel, car ce n'est pas tres bon d'arriver tard dans le nuit au Bresil... 
Les premieres impressions de la ville sont que c'est une grosse ville, et qu'il y a des putes dans les rues (quand on passe avec le taxi). 
J'arrive a l'hotel, et reste une nuit, « peut-etre deux si je reste un peu a la plage ». Le lendemain matin, je fais un tour a la plage voir si je vais rester un peu, ou pas. J'avais choisi le 
quartier Boa Viagem, car ca parraissait balneaire, et soit-disant une des plus belles plages de sable blanc. Et aussi LE lieu ou "tout se passe" comme ils disent...
La reponse est tres rapide, Recife est vraiment une grosse ville, tres grosse - trop grosse - et la plage est blindee de monde (c'est samedi), et je n'ai pas du tout envie de rester dans cet enfer. Il ne me reste que 3 jours avant le retour.

Donc depart plus rapide que prevu, en route pour Ilha Itamaraca. J'y vais en bus, c'est un peu le bordel, c'est long, et je me rends compte que je n'ai quasiment aucune information sur mon guide. Je ne sais meme pas quand descendre du bus, ou rester... Donc a un moment, je vois un endroit qui ressemble a une sorte de petit village, et descends. Apres quelques minutes, je me rends compte que c'est pas le top ici, et finis par demander s'il y a un lieu touristique avec pousadas et tout le tintouin. On me dit qu'il y a un petit train pour Forte Orange
Je prends donc le petit train, et decouvre ce coin de (...) - merci le Routard... Bref, pas de quoi rester une semaine :( 
Disons que si on veut voir a quoi ressemble le tourisme local bresilien, avec tous les inconvenients que cela peut representer, alors on peut aller moisir la-bas, sinon, mais qu'est-ce que je suis bien venu foutre ici moi !??  
Apres etre resté une nuit, je me barre direct pour l'un des (rares) coins qu'on m'avait recommandé dans le nordeste : 
Porto Galinhas*.

Ouf, enfin un lieu ou on peut y rester quelques jours, oui. Une station balneaire qui doit avoir la cote (en fait c'est THE station balneaire de Recife). 
Et ben ce lieu peut s'averer plutot sympa, rien d'extraordinaire, non, mais un petit village avec un centre pas trop pourri, et de belles et grandes plages. On peut meme y faire du kite, je pense que c'est un bon spot. Bon, pas de quoi y rester 6 mois a mon sens, mais un endroit sympathique.


Parfait pour finir ce sejour, au chaud et au bord de la mer, avant de reprendre mon avion a Salvador, mardi soir, un peu triste de rentrer, un peu content aussi.

© Ivando 2015